de nuit

J'aimerais avoir tes lumières pour m'aider à "comprendre" ce texte ; cependant, je ne crois pas que cela soit indispensable pour qu'il me plaise ; les images m'étonnent, on sent la fermeté d'une pensée qui m'échappe pourtant, mais qui me charme ;
est ce l'amour que représente le papillon, saigne -t-il le coeur ?
pourquoi 3 heures du matin ? (tu me diras peut être pourquoi pas ....)


Je ne sais pourquoi je pense à cela, mais peut être à cause de "teintées d'iode", je trouve qu'il y a une atmosphère hospitalière dans ce texte, une naissance peut être ....


amitié
corinne

Trois heures du matin l'heure des insomniques où les teintes sont autres ainsi que les repères. Ce n'est pas encore cinq heures où le froid est plus dense la lumière blanche et blafarde, limite d'un autre monde qui renaît.

Mais, tout comme toi, je me trouve conduite dans un lieu hospitalier : garde; naissance... qui sait.

Corinne, Yigo,
Je me rends compte à la lecture des vos commentaires que mon expression manque ici vraiment de clarté, d'universalité et donc d'intérêt pour le lecteur... Je vais m'attacher à retravailler l'expression et je crois que ce poème je vais simplement le garder pour moi. Je pense en fait que le sentiment que j'essaye d'exprimer ici n'est pas très clair déjà pour moi alors je peux difficilement l'expliquer.

Merci à vous deux d'avoir pris le temps de me lire et de tenter de décoder.

Avec amitié

eve

Nous aurons au moins servi à ça. Mais que cela ne t'empêche pas, bien au contraire d'exprimer des idées non abouties. Parfois, cela aide à éclaircir les choses en soi-même. La preuve !

Yigo !
C'est vrai, écrire m'aide souvent à mieux saisir l'essence des choses. Je comprends seulement maintenant des poèmes que j'ai écris auparavant comme si l'expression précèdait la compréhension.
Mais lorsque l'expression tâtonne trop et ne permet pas le partage avec les lecteurs alors il vaut mieux conserver le texte pour soi jusqu'à ce qu'il puisse éclore aux autres et à soi-même...
Pour celui-ci visiblement c'est encore l'hibernation :-)
En tout cas, merci de tes mots.

Amicalement

eve

evelange a écrit:

...
Mais lorsque l'expression tâtonne trop et ne permet pas le partage avec les lecteurs...
eve

Comment le savoir sinon en tentant l'échange ?!!!

Vrai. Il y a des moments où on sent que ce n'est pas encore mûr, que ça ne demande que cela pourtant.
Et bien, je suis convaincue que cela fait partie des pas qui nous aident à grandir, à mieux former notre pensée.

ma réaction est un peu idiote ; c'est vrai qu'on ne peut être lecteur et écri"veur" (j'ai du mal à me qualifier d'écrivain, je trouve que ça fait prétentieux) ; bref, c'est difficile d'analyser comme un lecteur veut le faire et de ne pas analyser comme celui qui écrit veut simplement "transmettre " ;
je m'en rends compte dans ton commentaire Eve
il n'y a rien à comprendre, rien à analyser en ce qui te concerne
à nous peut être de trouver les réponses que l'on cherche, pas à toi

merci car tu m'as amenée à cette réflexion
amitié
corinne

Chère Corinne,
Premièrement, une question n'est jamais idiote et deuxièmement tes questions ne sont jamais idiotes. Bien au contraire, et comme le souligne Yigo, ton commentaire m'a fait comprendre qu'avec ce texte je n'avais pas pu atteindre mon but qui est de partager quelque chose avec le lecteur, d'être sur le terrain de l'entente (dans le sens à la fois de communion et de compréhension).
Tu as tout à fait raison quand tu parles de chercher des réponses dans ce qu'on lit, réponses à sa propre quête intérieure, peut-être différente de cellede l'auteur mais humaine et donc similaire. Mais si l'auteur ne nous offre qu'un texte un peu brouillé (comme c'est le cas ici) que pouvons-nous en tirer ?
Je te remercie de ton intérêt et de ton amitié.

eve

Citation :

Je comprends seulement maintenant des poèmes que j'ai écris auparavant comme si l'expression précèdait la compréhension.

Tu as parfaitement raison, on voit beaucoup plus claire avec le recul.

Bonjour Ève,
je devine dans ton texte la théorie du chaos.
À la fois dans ton poème mais aussi dans tes explications.
Un battement d'aile au départ et bien plus tard...

Merci,
C.

La candeur d'un papillon qui s'évade de la crysallide d'un songe.
C'est doux et tendre comme le voile d'une mémoire animé par la tiédeur d'une brise ténue.

Au plaisir de te lire, Eve.

Claude.

Cher Philippe, C et Claude,
Je vous remercie de votre lecture et de vos mots.

Avec amitié

eve

Ton coeur est une chrysalide
Qui se débat
Dans ton néant thoracique

Sur ces ailes en formation
de la poudre...
de nouveaux rêves
une autre lumière!

bises
hr