En fouillant dans mon désordre ordonné, des histoires viennent. Les écrivains écrivent finalement toujours les mêmes choses en espérant, cependant, qu'elles soient peu communes. De la poésie, de l'émoi, des rebondissements, du suspense.. Des blancs, des retours à la ligne, des métaphores, des comparaisons, de l'absence de ponctuations dans les poèmes ; trois petits points et on s'exclame ! Les textes sont plus ou moins longs. Les écrivains exercent leur style. Des couleurs et des rondes. Du noir sur du blanc pour l'impression du vivant, pour se donner de l'importance, pour penser qu'on existe ; existons-nous, cependant, parce qu'on écrit ?
Un peu rêveur, enchanté, désenchanté, il est facile de se laisser emporter. Pleins d'histoires sont dans les malles des voyageurs. La découverte des nouveaux mondes géographiques est pour ainsi dire close. Rares sont encore les terres vierges au lointain à présent. Ainsi donc, les paysages sont à côté du monde civilisé, à porter de mains. Ouvrir les yeux est suffisant.
Voici le jour, la nuit du jour dans la nuit. Des gouttes d'eau font des flaques pour projeter les étoiles. Brève symphonie et mélodie rythmique ; luit dans la mémoire du ciel l'automne, tandis que l'hiver attend pour écrire, ce que peut être un homme, lorsqu'il met ses sentiments à nus.
À la sève de l'arbre, revoir toutes les saisons en un regard.