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 À votre passage

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AuteurMessage
Philippe B
Alter Atome
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Philippe B


Nombre de messages : 20
Date d'inscription : 15/08/2006

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MessageSujet: À votre passage   À votre passage EmptyMer 20 Sep - 10:54

Ces cris d'enfant qui jouent tandis que j'observe le ciel dégagé assis sur mon banc sont rassurants. La communication chez les grands a cessé dès les années soixante avec les écrans à tube cathodique, mais a repris pour se déformer désormais, derrière nos écrans plasmas qui se sont reliés à de multiples sources. Je n'échappe pas au phénomène, puisque ma vie dépend en partie des autres connections. La douceur des jeunes filles semble devenir rare aujourd'hui dans les sms des téléphones portables. Le sens de la poésie se perd dans son sentiment, à l'émoi de l'apparence qui se maquille dans les dédales des modes de consommations. Les klaxonnes des automobiles sont de l'agression permanente non agrée par le code de la route. Les violences se transmettent par de multiples canaux et traversent les pays. Si je vous parle jeune fille dans la pénombre du soir, c'est pour vous apercevoir sous un nouveau jour, un avenir, un avenir que je représente en pensées parmi toutes celles qui vagabondent dans le monde. Vous souriez en toute innocence et vous soufflez sur des bulles de savon ; voici l'automne, le tonnerre tonne, la vie est-elle monotone ?
C'est par un matin que je me souviens, un matin de pleine lune, un matin clair, sans l'ombre d'un nuage, un matin sans histoire, en somme.
Douce jeune fille des printemps premiers, quelque part vous êtes cette douceur quand j'entends le son de votre voix qui sourit. À l'automne des nuits profondes, aux premières heures de l'éveil, je prends conscience du jour qui se lève en espérant que vous avez passé un charmant été amoureux. La saison se repose maintenant. Je contemple d’un air détaché les changements des couleurs dans les feuilles qui se désagrègent, à l'image du corps des cellules qui se dénaturent pour se restructurer dans l'élan vital à laquelle elles obéissent. L’hiver se prépare pour se dénuder ; je le vois en vous jeune fille, quand les premiers jours du printemps se retournent à votre passage. Aux premiers jours d'automnes, je me laisse emporter par la saison, pour m'inscrire dans son rythme en continuant ma profession de réconfortant, dans l'amour en toutes choses au quotidien.
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