Le cèdre

Le cèdre

Le cèdre plie sous une pluie d’acier
Le cèdre pleure, blessé dans son cœur
Le monde écoute mais n’entend pas
La sève du cèdre coule ruisseau rouge.

Le cèdre ne sait plus à qui se vouer.
Dieu ou homme tous l’abandonne.
Le cèdre geint sous les étoiles d’acier
Qui blessent son peuple dans sa chair.

Le cèdre ne peu plus abriter ses enfants.
Il a mal, craque, mais ne brise pas.
Le cèdre va se redresser, se reconstruire.
Mais le mal fait restera dans son écorce.

Philippe B
Aout 2006

Assurément symbolique ce texte m'interpelle aussi par sa soif d'espérance. C'est magnifique d'avoir pensé à le souligner ici puisque, semble-t-il, c'est loin d'être évident pour l'humanité entière.

J'apprécie!

Le Claude.

très beau texte, tellement d'actualité brülante!

une pensee aux amis du Liban

avez vous des nouvelles de Michelle ?

belle allusion a La Fontaine
le cedre, fort comme un roseau
qui ne casse pas

(PS
tous l'abandonnent ...) . au pluriel

Cher Philippe,
Les répétitions créent un rythme lancinant, comme ce bombardement incessant, une image assez obsessionnel d'un peuple qui souffre. L'insouciance et le bonheur sont-ils encore possibles ?
Néanmoins, il y a de l'espoir dans ton texte car même blessé, le cèdre s'en sortira.

Amitiés

eve

P.S : un petit "t" manque à "peut".

les incendies de forêts nous émeuvent chaque année
je pense aussi chaque fois aux oiseaux . ont ils le temps de s'évader!
je retrouve quelques pensées de ce qui m'a fait rencontrer eve sur mon blog

ruisseau rouge. cette couleur m'évoque si souvent la cruauté
ici je pense que c'est la culture de l'huile qui est évoquée? la blessure?

à bientôt

adeline