La terre rongée d’innocentes meurtrissures
appelle le vent contre ta chevelure
Sur les récifs coralliens
de ta peau papillon
s’échoue le bord de l’eau
Et la brume doucement me traîne
et la pluie doucement m’étreint
La terre orangée
d’hivernales gerçures
berce le néant
d’infimes grains de lunes
Et les récifs coralliens de ta chair ensevelie
s’effritent lentement
dans l’infime de mes nuits
.
corinne cornec orieska
le 09/07/2007