Coucou Yigo !
Bien tu vois, ça tombe bien : moi non plus je n'ai pas de termes techniques/littéraires pour exprimer ce que je ressens, seulement mes propres mots arrimés à mes sentiments.
Tu as sans aucun doute raison à propos de ce troisième vers. À la suite d'une suggestion (merci Corinne!), je l'ai modifié ainsi :
est-ce que le petit oiseau sort quand
le grain n'est pas au rendez-vous
la lumière t'ombre d'ennui
les extrêmes se joignent en camaïeu
nuages de nacre perles de pluie
confusion sans le réconfort
blanc et noir, blanc ou noir
de la certitude manichéenne
n'ajustez pas le contraste
soupe grise sans profondeur de champ
dépourvue de bouton
même d'une simple cuillère
sort une complication morose
en spirales indéfinies
où vogue le petit oiseau
à la recherche d'une brindille
Je crois que c'est moins lourd et plus limpide comme ça.
Je crois aussi que de placer le "est-ce que" en entrée de jeu, ça passe mieux qu'une phrase semblable au milieu d'un poème.
Merci d'autant apprécier !
Amitiés,
Patrick