Six neuf douze

Six neuf douze

C'est sans maudire un
Sans maugréer ni mot dire deux
Que j'enfile mes bottes et prends le chemin trois

Un deux trois

Le chien me suit quatre
Tout excité saute et aboie cinq
Collier autour du cou bouclé, laisse en main six

quat' cinq six

Bonjour Liberté sept
Nouveaux horizons assurés huit
Jamais entravé, mais en sécurité neuf

sept huit neuf

Godillots gloutons dix
Avalent les kilomètres onze
Plus loin on peut aller laisse et collier douze

C'est compté !

16020

Bonjour Yigo,
J'aime beaucoup le côté enfantin de ce texte, il me rappelle des souvenirs tels que les comptines (un kilomètre à pied...). De plus les jeux de mots disséminés savamment ouvrent les pespectives et font danser les sens du poème. Un bon moment !

eve

Merci.

J'ai souhaité donner cette légèreté de la comptine sur un problème dur (très dur pour moi) du comptage des pieds.

Je ne sais pas, en fait si, comme le dit l'histoire, le compte est bon ! Smile

Je ne saurais dire si le compte est bon parce que j'ai moi-même tendance à m'embourber en comptant les pieds.

Mais j'aime bien le côté frais et vif de ton poème. Il m'a laissé les mêmes impressions qu'à Eve.

Amitiés,
Patrick

Merci.
Sympa d'être à nouveau ensemble, prêt à produire à nouveau.

Un que
Deux fais-tu ?
Trois prêt à produire ?
Quatre j'attends de voir
Cinq des mots, phrases... des hectares
Six de poèmes, de textes à rire.
Sept J'attends : écris, je te lis
Huit aux insterstices des villes, à l'école des nuits.
Neuf je m'inscris dans les yeux encore tout endormis
Dix des syllabes, des mots crus, de doux morceaux de vie
Onze je te lis au vert, je bois chaque vers, inaltérable impair
Douze la mesure de mes mots dans l'infini se compte, se perd.

As-tu cherché à suggérer une espadrille avec une boucle, chaussure enfantine !