Cher Patrick,
permets-moi juste comme ça, spontanément, d'y mettre mon grain de sel et changer juste quelques petites choses ; d'infimes choses ;
je pars de ta première strophe que je trouve excellente, j'aime la structure de celle-ci, une série de "démonstrations" et d'un seul coup, ce "lézarde" qui tombe, je pense qu'il est bon de rester dans cet esprit là ; dis moi si tu trouves mon idée décalée ...
"Est-ce qu'un morceau de poésie
fragment d'innocence
ou pointe de vérité
tombé d'illusions
lézarde la rue ?
les silences se guettent
chasseurs de mots
dépeceurs de lettres
deviennent rapaces
assassins d'idées
la poésie est morte
sans un bruit
personne n'écoute
il n'y a plus personne
seulement quelques poussières
quelques poussières
lumière
toujours une lumière
Energie
l'énergie et
quelque part
quelqu'un
qui attend le prochain
big
le prochain bang "
voilà juste une suggestion façon "moi" mais il est possible que je me trompe mais cette fin, pourquoi pas, car cette note d'humour, je la ressens toujours dans tes écrits, un humour touchant et réaliste qui est le tien
amitié
corinne